Quand un patron demande à ses ouvriers d'accepter des licenciements et une baisse des salaires « pour sauver l'entreprise », c'est toujours parce qu'il a décidé de la fermer. Ni bonne action, ni coup de poker, c'est un mode de gestion préventif des conflits sociaux. Celui qui tombe dans le panneau et accepte le principe des sacrifice sera lui-même sacrifié.
Quand les parti politiques nous expliquent qu'il va falloir travailler plus longtemps pour sauver notre système de retraite, ils annoncent que sa fin est proche!
Retraite, sécurité sociale, services publics, c'est liquidation totale tous les jours. Et ce sont toujours les mêmes qui font de bonnes affaires!
Croire au réalisme de la loi Fillon Sarkozy contre les retraites, c'est gober tous les mensonges du patronat sur l'histoire et le monde:
Les dits acquis sociaux, c'est à dire les concessions faites par le patronat aux salariés en lutte, au cours de l'histoire de la lutte des classes, devraient être considérés comme temporaire, momentanés, précaires, comme toute la vie, ainsi que le rappelait Mme Parisot, la patronne des patrons français.
- Plus ces acquis sont anciens, plus facilement ils seront dénoncés comme des archaïsmes incompatible avec les nécessité de l'économie moderne.
- L'économie serait une une science objective qui permet d'organiser rationnellement la satisfaction harmonieuse des besoins humains et non l'idéologie propre au capitalisme, qui exploite le travail et met l'ensemble de la vie humaine sous le signe de la marchandise et du profit.
Si l'on accepte de tels bobards préalables, il devient impossible de discuter autrement que sur des détails, de la loi contre les retraites, du démantèlement du code du travail ou du déremboursement à 100% des maladies longue durée.
Nous subissons le système capitaliste, crises comprises, nous n'avons pas à partager en plus les petits soucis de ses gestionnaires. C'est toujours dans nos poches qu'ils viennent voler de quoi couvrir leurs dettes de jeu. Leur logique va toujours contre nos intérêts, qu'ils ferment un hôpital, un bureau de poste ou augmentent les impôts sous prétexte d'équité fiscale!
À la niche, les raboteurs!
1 commentaire:
Je suppose qu il faut être patron ou près du patron pour savoir que ce n'est jamais de gaieté de coeur qu un patron licencie. Je ne parle pas de ceux qu on appelle à tort des patrons et qui ne sont que des salariés haut gradés et qui eux répondent aux exigences des actionnaires et à l environnement économique!
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