samedi 16 juillet 2011

Extrait des "Jours heureux" du CNR

II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en oeuvre pour atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération :

1) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;

2) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;

3) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d’occupation ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par les gouvernements de l’axe et par leurs ressortissants, dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

4) Afin d’assurer :

  l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;

  la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

  la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ;

  la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

  l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

  le respect de la personne humaine ;

  l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

   a) Sur le plan économique :

  l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;

  une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

  l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

  le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

  le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;

  le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

   b) Sur le plan social :

  le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ;

  un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

  la garantie du pouvoir d’achat national pour une politique tendant à une stabilité de la monnaie ;

  la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

  un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;

  la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

  l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance conte les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;

  une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

  le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

   c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

   d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation.

Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.

L’union des représentants de la Résistance pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l’ennemi.

En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N et de son président le général De Gaulle !

En avant pour le combat, en avant pour la victoire afin que VIVE LA FRANCE !


LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

Censure le retour!!!!!!!



"Mort aux vaches, 
mort aux lois, 
vive l'anarchie"  


Le maréchal des logis de Brive La Gaillarde d'après Georges Brassens

jeudi 20 janvier 2011

Bonne année!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je commence par un traditionnel: « BONNE ANNEE » en majuscule pour dire que je le gueule assez fort et pour être certain qu'aucun pisse vinaigre vienne m'emmerder ensuite.
Vous aurez sans doute compris, j'ai, ce passage symbolique d'une année à l'autre en horreur.
Bien, maintenant je peux dire: « voilà, ça, c'est fait! »

Sinon, puisque cette année s'ouvre sur une révolution en Tunisie. Parlons un peu de notre démocratie qui est également issue d'une révolution parait-il.
Enfin, de quelle révolution parlons nous?

De celle qui a coupé la tête d'un certain Louis Capet un 21 janvier1793?
De celle qui renversa cette monarchie de juillet en 1848 et qui permis une deuxième république?
Ou de celle qui failli en 1871 nous amener des jours meilleurs?

On s'en fout un peu, car on ne refait pas le passé. 

Enfin si on ne le refait pas, certains se chargent de le réécrire! Eric Zemmour, par exemple, ne s’embête pas pour le refaire dans le sens qui lui convient!

Certes, actuellement il est en procès pour certaines échappées verbales qui lui permettent, et surtout qui autorisent les associations qui l'attaquent de se mettre en avant et ainsi d'exister! Ce n'est qu'une parenthèse que je referme rapidement.

Par contre, Eric Zemmour, n'a jamais été contredit ni attaqué en justice quand il annonce avec un aplomb qui fait peur, que c'est le général de Gaulle qui a instauré la sécurité sociale en France!

Or, c'est le conseil national de la résistance qui, pendant l'occupation, décide en 1944: d'« un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État . »

Quelqu'un peut-il m'apporter des preuves de la présence du général lors des discussions ayant amenées ces décisions?

En tout cas, Zemmour, lui, n'en doute pas , le bougre!!!!!!!!!

Or, si réellement cette idée de « sécurité sociale » émanait d'un cerveau gaulliste, il est certain qu'actuellement nous n'avons pas de gaulliste au MEDEF. Pour preuve cette déclaration de Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF qui a déclaré dans le magazine Challenges du 4 octobre 2007 qu'il fallait "défaire méthodiquement le programme du CNR" en précisant : "le gouvernement s'y emploie"!

Une déclaration qui devrait faire réfléchir tous ceux qui pensent qu'un gouvernement est là pour les protéger!